Intélligence émotionnelle et sociale
Le monde du travail et des relations sociales a été affecté, au cours des dernières années, par certaines tendances générales :
- Des environnements de plus en plus mondialisés et multiculturels,
- Spécialisations professionnelles voire personnelles,
- L’impact des technologies de pointe et la robotisation,
- Diffusion de l’activité en équipe,
- De nouvelles formes de leadership flexibles,
- Nouveaux modèles de gestion, de structure et d’organisation dans l’entreprise,
Tout cela a exacerbé l’importance, d’autres compétences, relationnelles, sociales et émotionnelles, les soi-disant «soft compétencies»: l’empathie, la sensibilité, la convivialité, l’externalisation.
L’intelligence émotionnelle est une compétence dans les relations « un-à-un » ou « individu à individu » Sous la forme de « l’intelligence sociale » cette nouvelle dimension de compétence se rapporte à les relations « un à plusieurs » ou « individu à groupe ». Le résultat est la capacité à être accepté par d’autres, à influencer le groupe, à négocier habilement et à gérer le pouvoir, optimisant ainsi les compétences émotionnelles, techniques et professionnelles. En particulier pour les managers, qui doivent se préparer a gérer des périodes de changements pour lesquels les membres de leurs équipes n’ont pas été préparées.
Un exemple le CODIV 19
Si tout cela était vrai jusqu’à hier, les nouveaux scénarios qui se sont brutalement ouverts avec l’expérience inédite de la pandémie CODIV 19 se sont développés brutalement au plan planétaire. Certains ont même utilisé le terme de guerre. Mais dans un conflit guerrier il y a un ou plusieurs agresseurs et un ou plusieurs agressés. En général agresseurs et agressés se connaissent ou si ce n’est pas le cas il est vital de très rapidement combler cette lacune. Comme l’on sait déjà avant dans toutes guerres on doit connaitre l’ennemi mais avant tout se connaitre soit même.
Une stratégie de guerre se construit sur plusieurs scénari :
- Le premier se développe autour de stratagèmes d’une bataille déjà gagnée.
- Le deuxième à celui ou le sort est incertain
- Le troisième aux batailles d’offensives
- Le quatrième aux batailles ou de multiples partis s’affrontent
- Le cinquième aux batailles qui servent à rassembler ses propres ressources
- Le sixième aux batailles que l’on sait perdues d’avance
Dans le cas du COVID 19, l’agresseur est seul face au agressés et à priori possède une stratégie qui peut s’apparenter à la 3 et à la 1 avec une bonne connaissance d’elle-même par une expérience Corona et des agressés. Les agressés sont tous surpris par l’agression dans le sénario 4 et n’ont pas de stratégie commune ou du moins coordonnées. S’ils partagent la même stratégie 1, ils ont à différents degrés une ou plusieurs autres stratégies. A titre d’exemple Taiwan, la Corée du Sud, Singapour, le Japon, la Suisse, l’Allemagne sont dans les stratégies 1 et 3 avec une forte dynamique interne suivant la stratégie 5. On appelle dynamique interne la capacité de mobiliser l’ensemble de ses ressources et les faire adhérer à l’atteinte de la stratégie fixée. Cette dynamique peut être plus ou moins directive voire démocratique.
D’autres ont adopté des approches qui ne correspondaient pas ou dans certains cas étaient perçues en tant que telles générant des blocages, avec les conséquences psychologiques et sociales inévitables que le manque de mobilité et de «confinement» ont déterminé. Ceci a donné lieu à plus de «désir de groupe», les préoccupations qui ont suivi, les tempêtes financières, les incertitudes économiques, de nouvelles formes de travail et d’étude à domicile , ont produit de nouvelles tendances et encore bousculé brutalement celles déjà récemment mise en place.
Les relations interpersonnelles sont d’autant plus importantes, face à des phénomènes nouveaux, complexes, dramatiques, chaotiques, mutantes et de grande envergure. Dès lors, l’anticipation, l’analyse, les solutions, décision, mise en œuvre, suivi, évaluation et adaptation doivent être le produit collectif d’un groupe et non d’un individu. La contribution de ce dernier est inclue dans l’action coordonnée d’une équipe dotée d’un leadership collectif visionnaire, entrepreneurial, stratégique, opérationnel. Ces compétences ne sont pas uniquement politiques, économiques, budgétaires, voire comptables mais aussi relationnelles et sociales, sociétales, environnementales, santé et éducation. La mise en œuvre est assurée par des groupes intermédiaires de terrain intégrés aux précédents donc positivement collectivement accepté.
Cela s’applique à tous les niveaux et dans tous les domaines public et privée en tenant compte des spécificités de chacun. Dans tous les secteurs de santé, d’éducation, sécurité, transport, industriel, de la grosse entreprise a la PME ou indépendant. Connaître et améliorer votre relation avec les autres n’a jamais été aussi important.
Ce ne sont pas seulement les relations interpersonnelles et les résultats de l’entreprise ou de l’institution qui en bénéficient, mais aussi la vie de l’individu. Les nouveaux défis en matière de santé générale et au travail, d’éducation, d’économie, de finance et de bien-être suscitent de peur voire de rejet dûent à l’incertitude. Par conséquent, le développement des « compétences relationnelles, ainsi que l’amélioration de l’efficacité de l’organisation dont il fait partie, contribueront à réduire l’anxiété et le stress, et à accroître la confiance en soi et la motivation.
br>
Pour plus d’informations concernant nos services, merci de visiter notre page de contact.